Nous croyons toujours connaître le meilleur ami de l’Homme sur le bout des pattes... Et pourtant, le chien est plus complexe qu’il n’y paraît ! La Fondation 30 Millions d’Amis a enquêté sur 10 idées acquises, mais fausses.
1- Un gros chien a besoin d’espace, un petit non
Faux. Certaines races de chien de petite taille sont extrêmement dynamiques, à l’image du jack russel terrier ou encore du border terrier. Ils ont besoin de se dépenser et ont à ce titre le même besoin d’espace que les chiens de taille plus imposante, qui passent en réalité plus de temps à dormir que les petits.
2 - Le chien ne voit pas les couleurs
Faux. Il est vrai que les chiens ne perçoivent pas le rouge et le vert. Cependant des recherches ont montré que sa vue n’était pas non plus limitée au noir et blanc, mais s’approche de celle d’un daltonien. A savoir : il est en revanche doté d’une acuité visuelle très développée pour les objets en mouvement, et sa vision nocturne supplante largement celle de l’homme.
3 - Rien à craindre d’un chien gentil
Faux. Les chiens, y compris les plus agressifs, ne sont pas doués de méchanceté à l’origine. Leur comportement est en revanche révélateur d’un problème profond face à une situation précise qu’il faut résoudre. Un chien dit « gentil » peut très bien devenir « méchant » en raison d’une douleur, d’une peur soudaine ou simplement parce qu’il se sent lui-même agressé.
4 - Un chien qui remue la queue est forcément content
Faux. Le fait de remuer la queue est infiniment plus complexe que la simple expression du bien-être ou de la joie. Ce mouvement évoque également une stimulation de l’animal, face à une odeur ou dans la perspective d’un jeu par exemple.
5 - Il ne faut pas hésiter à le nourrir de restes alimentaires
Les chiens ont besoin d’une alimentation équilibrée, et l’alimentation dite « maison » peut entraîner des carences. Même si votre chien semble se régaler de votre cuisine, cela ne veut pas forcément dire que cela est bon pour sa santé. (NDLR : il exidte des compléments alimentaires pour éviter les carences dues à la "ration ménagère" )Le plus souvent, les restes sont trop gras et favorise son embonpoint. A ne pas oublier : il ne faut JAMAIS donner de chocolat, ni d’aliments riches en amidon - comme la pomme de terre - à un chien.
6 - Les chiens n’aiment pas les chats
Faux. Si les deux animaux sont différents - morphologie, physiologie, traits de caractère - ils peuvent être par ailleurs les meilleurs amis du monde. Ce n’est en effet pas une question de race, mais bien d’individus, et donc de caractères, qui détermine l’entente ou la mésentente entre un chat et un chien.
7 - Il faut punir un chien sale en lui mettant la truffe dans ses « bêtises »
Faux. Un chien ne ressent pas le même dégoût vis-à-vis de ses excréments que les humains. Ainsi, la coprophagie (le fait de manger ses déjections, NDLR) est un phénomène assez fréquent chez l’animal. Lui plonger le museau dedans lui fera donc plaisir alors qu’une simple réprimande verbale sur le ton du reproche aura l’effet souhaité.
8 - Le chien a besoin d’un maître dominateur
Animal dit de meute, le chien fonctionne selon un schéma de rapports dominant/dominé. Concrètement, dans le processus éducatif, cette conception de la relation entre homme et chien conduit à de fréquentes erreurs qui peuvent être source de souffrance chez l’animal. Attention donc à ne pas confondre hiérarchie et domination.
9 - Les chiens de catégorie 1 et 2 sont ceux qui mordent le plus
Faux. Bien que les médias fassent fréquemment leurs choux gras des blessures infligées par les chiens classés comme dangereux, les statistiques le prouvent : ce sont les labradors qui causent le plus de morsures en France chaque année. Un phénomène qui n’a rien d’étonnant, le labrador étant le chien le plus répandu dans notre pays. Et bien qu’il ne soit pas plus mordeur qu’un autre, un certain laxisme dans l’éducation et un manque de vigilance est fréquemment la cause de ces morsures.
10 - Chiens de refuge = chiens « à problème »
Faux. Les chiens vivant dans les refuges ne sont pas tous des animaux qui ont été maltraités. Certains sont arrivés suite au décès de leur maître, d’autres du fait d’une séparation ou d’un déménagement. Avant d’être des chiens de refuge, ce sont des animaux pleins de vie qui recherchent la chaleur et la tendresse d’une nouvelle famille.