• Norman Rockwell walking with his Australian Shepherd on December 08, 1950.
    merci à Jeanne Joy HartnagleTaylor Momsen
    Norman Rockwell est un illustrateur américain né à New York, le 3 février 1894, et mort à l'âge de 84 ans, à Stockbridge (Massachusetts), le 8 novembre 1978.

    Peintre naturaliste de la vie américaine du XXe siècle, il est célèbre pour avoir illustré de 1916 à 1960 les couvertures du magazine Saturday Evening Post.
    Norman Rockwell walking with his Australian Shepherd on December 08, 1950.

    http://www.corbisimages.com/Enlargement/Enlargement.aspx?id=BE042852&ext=1
    Photo : Norman Rockwell walking with his Australian Shepherd on December 08, 1950.http://www.corbisimages.com/Enlargement/Enlargement.aspx?id=BE042852&ext=1

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  • Histoire : "Breed Australian Shepherd Historical Timeline", une vision de l'histoires des Aussies


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  • HISTOIRE : « Bunk » et le cinéma muet aux USA (1913-1927)
    A l’époque du cinéma muet, au milieu de la première décennie du siècle dernier donc bien avant « Rin Tin Tin » ou « Lassie » un chien est devenu une vedette de cinéma et cela a duré
    même au tout début du cinéma parlant. Ce chien était un berger australien nommé « Bunk », comparse de Jack Hoxie, le cow-boy et de son cheval appaloosa « Scout ».

    Il est d’abord apparu dans un court-métrages en 1913 puis obtint son premier grand rôle en 1919. Durant les années 20, il travailla pour plusieurs studios de cinéma mais surtout à partir de 1923 pour les Studios Universals et cela jusqu’en 1927 il fut la vedette de westerns très populaires.

    HISTOIRE : « Bunk » et le cinéma muet aux USA (1913-1927)


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  • HISTORY - Jeune berger basque avec son chien dans les "Steens Mountains" Nevada (USA) en 1933
    La "Steens Mountain" est une grande montagne dans la partie sud-est de l'État américain de l'Oregon. Situé dans le comté de Harney, ellel s'étend
    à environ 50 miles (80 km) et s'élève à partir d'une altitude d'environ 4.200 pieds (1.300 m) au-dessus du désert Alvord à et son pic à 9.733 pieds (2.967 m). Parfois confondu avec une chaîne de montagnes, c'est bien une seule montagne.

    Jeune berger basque avec son chien dans les "Steens Mountains" Nevada - 1933 -

     

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  • Fletcher Wood (1925-1991) de Morrison dans le Colorado. Il était cavalier, éleveur de bétail et chef de piste du « National Western Livestock Show », foire du comté de Jefferson près de Denver dans le Colorado (Etat du centre des Etats Unis), une des plus grandes du pays mais avant tout il était aussi éleveur, vacher et cavalier. (Lire : HISTOIRE : Fletcher H.Wood , « Wood’s Jay »)

    Il fut aussi le directeur des activités de la « Jefferson Country Fairgrounds », pendant 27 ans. Ce haut lieu des rodéos, près de la ville de Golden hébergea  les premiers bergers australiens.

    Fletcher H Wood acquit « Dandy » de Chule Valdez. « Wood’s Dandy » (Finley’s Texas Bob (Texas x Sally) X Moreno’s Blue Bitch) est né en 1959 et a été élevé par la famille Moreno qui avait importé ses chiens d’Espagne en Californie.HISTOIRE : Fletcher H.Wood , « Wood’s Dandy »

    HISTOIRE : Fletcher H.Wood , « Wood’s Dandy »Notons que « Dandy » faisait partie de ces chiens aux oreilles dressés, on les distingue sur la photo. Il en était de même pour « Mansker’s Freckles » ( Sisler's Shorty x Vassars Fancy) et « Smedra’s Blue Mistingo » (Wood's Dandy x Lighters Asta ) à l'origine de la célèbre ligne Flintridge. Ils sont pourtant à la naissance de la race (source Ernie Hartnagle).

    « Hover's Tommy » est aussi un de ses descendants avec comme mère «Wood's Little Blue » ( Woods Blue Boy x Ely's Goodie I )

    On raconte que « Dandy » était particulièrement courageux, un jour il s’opposa à un ours qui attaquait son troupeau de moutons. 

    Selon des textes de Jeanne Joy Hartnagle-Taylor


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  • L’état du Colorado (Centre des USA avec Denver pour capitale, a été déterminant dans la naissance et le développement du berger australien. Il était la plaque tournante de tous les évènements concernant le bétail comme les rodéos. Les rodéos, les chevaux, le « National Western Stock Show », l’Université d’Etat du Colorado et le « Western Horseman Magazine » réunissaient les premiers éleveurs.

     Wood's JayWood's Jay avec la famille de Fletcher Wood

    La lignée la plus productive obtenue à partir des chiens Sisler est sans conteste celle de Fletcher Wood (1925-1991) de Morrison dans le Colorado. Il était cavalier, éleveur de bétail et chef de piste du « National Western LivesWood's Dandytock Show », foire du comté de Jefferson près de Denver dans le Colorado (Etat du centre des Etats Unis), une des plus grandes du pays mais avant tout il était aussi éleveur, vacher et cavalier.

    Il fut aussi le directeur des activités de la « Jefferson Country Fairgrounds », pendant 27 ans. Ce haut lieu des rodéos, près de la ville de Golden hébergea  les premiers bergers australiens.

    En fait Fletcher Wood avait une pratique de la consanguinité proche de celle de Jay Sisler et a ainsi établi un type que l’on peut encore reconnaitre comme le sien. 

    Pratiquement tous les australiens ont comme ancêtre commun « Wood’s Jay ». « Wood’s Jay » ( Sisler’s Shorty x Sisler’s Trixie ) acquit, par les fréres Sislers en 1949 était un grand chien merle avec un peu de blanc.

    Fletcher expliquait : « Jay était très mobile,  toujours derrière, sur les talons, des vaches mais il ne voulait pas aller devant. » Il  du l’encourager à aboyer quand une vache se tournait vers lui ; «  Il n’aboyait jamais quand il était derrière mais ils s emit à aboyer quand la vache était de face ».

    Ce fut la naissance d’une grande lignée avec « Sorensen's) Little Bonnie », « Wood's Stubby » et un reproducteur rouge « Piz's Joseph » (Wood's Jay x Wood's Chili) avec sa descendance « Calico Chief Red Cloud » et « Jones Reddy Teddy » et aussi des chiens « Flintridge ».


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  • « Sisler’s Spike » est un mâle qui prendra le nom de « Ely’s Spike » quand Juanita Ely, éleveuse de moutons avec son mari dans un ranch de Littleton dans le Colorado, l’obtint, en 1959, de Gene Sisler le frère ainé de Jay. Le père et la mère de Spike sont notés comme inconnu. Les vieux ne savaient pas qui était le père et la mère de Spike mais il savait par contre d’où il venait : des Pyrénées amené par un berger basque. Elle précise même que c’était d’un petit pays entre la France et l’Espagne l’Andorre. Faute de travail le berger partit en Australie avec son « little blue dog » puis aux Etats-Unis après avoir été embauché pour garder les moutons sur un bateau. Si on en croit ce témoignage de première main « Sisler’s Spike » qui deviendra « Ely’s Spike » venait bien d’Australie d’où le nom d’ « Australian Shepherd ». Son berger resta travailler dans le voisinage, dans les Etats de Washington, de l’Oregon et de l’Idaho.  C’est là que Gene Sisler fit sa connaissance et devint le maître du chien.

     Juanita-Ely-Ely-Sudsy-1967.jpg

    Juanita Ely with Ely's Sudsy 1967

     

    On apprend ainsi au détour de cette histoire à quel point il faut être prudent avec les pédigrées de cette époque. Dans certains d’entre eux « Elys’s Spike » est noté sans ascendant connu dans d’autre, on lui attribue généreusement « Sisler’s Spike » comme père ; en fait c’est le même chien. En effet parfois avec le changement de propriétaire le chien changeait de nom prenant celui de son nouveau maitre ou de son nouveau ranch. Il pouvait aussi être doté d’un nouveau nom totalement différent et même sans parents connus alors qu’on les connaissait très bien. Il pouvait aussi être porté « mort » alors qu’il était vivant.

     

    « Ely’s Blue » (ly’s Feo x Ely’s Blue), la mère de « Goody», vendu en 1955 aux Hartnagle (Harnagle’s Goody) et « Badger » (ly’s Feo x Ely’s Blue)  (Hartnagle Badger) a fait ses preuves jour après jour au ranch Ely où il y avait plusieurs troupeaux de moutons et de vaches et où il fallait travailler dans les pires conditions : larges cactus, neige lourde et sous-bois épais sous la pluie ou dans la chaleur. Les Hartnagle avaient été tellement enthousiasmé par « Goody » qu’il achetèrent « Badger » une semaine plus tard.

    Elys's Feo et Joe Fernandez en Février 1961

    Tous les chiens Ely sont considérés comme du Colorado mais en fait elle en avait acheté chez  Bennets, Leitners (Kansas), Breazeales (Californie), et Bye's (Nevada).

     

    « Feo » arriva aux Etats-Unis dans les années cinquante (1950) en provenance directe d’Espagne avec un berger sous contrat de la « Warren Livestock Company ». Juanita Ely acheta ce ‘petit chien bleu’. En 1960 Joe Fernandez l’acheta à Juanita, son ami, et l’utilisa dans le Sud du Colorado et le nord du Nouveau-Mexique où il s’occupait de plusieurs troupeaux de mouton de 1.500 têtes.


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    Sisler-s-Blue-Star-1948-Gene-Sisler-buys.jpgLa première femelle des Sisler a été la propriété de son frère, Gene. Elle a été achetée au sein d’une portée lors d’une foire locale aux bétails, elle arriva au ranch Sisler au début de l’année 1947. Elle n’avait pas de pedigree connu. Selon les pedigree on la trouve comme « Old Blue », « Blue Starr », ou simplement "Blue". Son nom ne laisse aucun doute sur sa couleur !

     

    De l’accouplement de Keno et de Blue vont naître deux chiens merle bleu foncé : Shorty et Stub (1948/1960). Ces deux-là ont terriblement impressionnés les fans de rodéo avec leurs tours et facéties.

     

    Il y avait aussie une autre femelle qui appartenait à Gene : « Trixie ». Elle n’avait pas non plus de pedigree connu, si ce n’est peut-être « Blue Khan » parfois cité comme son père.  A l’origine, elle a été donnée à Gene par Parr Norton qui vivait en Oregon en ce temps-là. Jay décrit Trixie comme «... bleu et noir, avec peu de blanc". Il continue en précisant que Gene et lui ont eu « plusieurs portées mais sans jamais les enregistrer. Il n’y avait pas de registre à cette époque ».

     Juanita Ely Ely Sudsy 1967

    Mme Juanita Ely est aussi une des pionnières de la race qui acquit son premier Aussie vers 1920. Quand elle importa des moutons d'Australie, le cheptel était accompagné d'un petit chien bleu. Elle acquit par la suite « Ely's Blue » auprès de Gene Sisler, le frère de Jay. Cette chienne sera à la base de la production : Flintridge et Wood.

    Un autre chien Sisler, bien que n'étant pas élevés par Jay, a également produit une autre lignée de chiens d'exposition connu. Un chien bleu et blanc, qui s’appellera plus tard « John », errant et adopté un des voisins de Sisler, David Robinson. Ce mâle donné à Jay, a rejoint les haras Dr. Weldon T. Heard de Wheat Ridge, Colorado. Croisé avec « Heard's Chili of Flintridge », « John » donnera la grande « Wildhagen's Thistle of Flintridge », née le 10 juin 1971. Taylor's Bue

     

    Taylor-s-buena.jpgUne autre grande lignée femelle commença par le croisement de « Sister's Shorty » et d’une des femelles bleues de Fletcher Wood : « Wood's Little Blue ». Le produit fût notamment « Sisler's Joker ». « Joker » a à son tour engendré un mâle bleu « Danny Dandy » dont la fille, « Taylor Buena» a produit une lignée incomparable de chiens de travail pour Joe Taylor de Moab, Utah. On y trouve « Hartnagle's Hud » et « Homer's Jill ».

    Quand  on parle d’un grand chien, on pense à sa descendance  Par la fille de Buena, il y a eu : « Wilcox's Cindy », appartenant à Larry Wilcox de Alamosa, Colorado et aussi les chiens de Hank Weiscamp, deux petites-filles nommées : « Martin's Adobe Susie » et « Martin's Adobe Gypsy » ;  et aussi un grand chien « Ch. lacovetta's Buck ». « Gipsy » la lignée championne dans le Nord-Ouest de Harold May et « Susie » contribua dans l’Oklahoma  à la lignée Mansker's (Lamar's) Turk.

     

    Wood-s-Jay.jpgFletcher Wood de Morrison, Colorado a utilisé « Sisler's Shorty » pour créer avec succès une autre grande lignée de chiens débutant par « Wood's Jay » (1950/1964). On retrouve dans cette lignée une multitude de grands chiens : « Little Bonnie », « Wood's Stubby » (1964/1974), « Nettersheim's Twinkle » et  « Piz's Joseph », un  « red » avec comme descendants : « Calico Chief Red Cloud », et « Jones Reddy Teddy ».

     

    Mais revenons-en à Jay, il obtint son premier emploi en 1949, quand un manager lui a offrit 10 $ pour montrer lors d’un rodéo à Star dans le sud-ouest de l’Idaho. Cela a lancé sa carrière de rodéo et lui a ouvert la porte du monde du show business. Outre les représentations dans les plus grandes arènes des Etats-Unis et du Canada, il partit en tournée avec Roy Rogers et fit le « Ed Sullivan Show » à la télévision. Ses chiens ont été les vedettes de plusieurs films de Walt Disney : « Shorty » dans « Cow Dog » (1956); « Silver » dans « Run Appaloosa Run » (1967); et Stub dans« Stub : Best Cow Dog in the West » (1973) et aussi « Queen » dite Quennie, l'exercice de leurs tours remarquables. Les acteurs de ces films ; Roy Rogers, Tom Mix, Gene Autry, Clint Walker, Yul Brynner ne pouvaient plus se passer des aussie par la suite. Cela durera jusqu’en 1972.

     

    En 1959, Jay acheta la propriété de 300 acres, 297 pour être précis, 175 acres étaient irrigués et la plus grande partie classifiés comme bio. Il y avait travaillé quand il était adolescent. Il paya sa terre avec les bénéfices retirés de ses spectacles de rodéo. de réussi. il dit « que c’était un ranch acheté par les chiens." Il surplombant la vallée de la rivière Payette au sud-ouest de l’Idaho.  Sa vue préférée était Freezeout Hill. Sisler a commencé avec seulement 20 vaches « Shorthorn » enregistré dans les années 1950. Ils ont finalement irait de 100 têtes de bovins « crossbred ».

     

    Jay rencontra sa future femme Joy en 1978 à Emmett (Idaho. Ils avaient un intérêt commun pour l’élevage.  Il quitta l’école à 16 ans pour aider son père à la ferme. Il se maria avec Joy dont plus tard il eut une fille Maggie.

     

    Après la mort accidentel de Jay le 8 juillet 1995 à l’âge de 69 ans, Joy, sa veuve et Maggie sa fille continuent l’exploitation des terres avec plus de foin, de bétail et de chevaux.

     

    Comme le précisaient Maggie Sisler en 2004 : "Notre but n'avait jamais été d'être classé bio ou développement durable, Nous nous sommes simplement dirigés dans les voies que nous avons senties comme étant les meilleures pour la santé des animaux et de la terre pour la production à long terme et préserver l'intégrité historique du ranch » (« Idaho Organic Alliance Newsletter »)

     

    Les standards - les fondements de la race – étaient déjà établis, et le moderne berger australien a été développé à partir d’eux. Les producteurs les plus influents d'Australiens d'aujourd'hui ont été à l’époque « Sisler’s Shorty », « Wood’s Jay », « George's Red Rustler », « Windhaven's Thistle » et « Hartnagle's Fritzie Taylor ». Ils ont produit de nombreux chiens et des femelles superbes, qui, à leur tour ont jeté les bases pour les nombreuses lignées modernes tant en Amérique du Nord qu’en Europe.

     

    Jay est décédé en 1995, mais sa façon extraordinaire de se conduire avec les animaux continuera à inspirer les générations à venir.

     

    «Jay était un être humain exceptionnel » déclare Joy, sa femme en 2006, 11 ans après sa mort ; Personne ne peut m'empêcher d'être fier de lui. »

     

    Sources : Jeanne Joy Hartnagle-Taylor, de la famille Hartnagle-Las Rocosa, Andrea Scott


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  • Jay-Sisler-a-1.gif Jay Sisler

     

    Jay-Sisler-b-3.jpgJay Sisler avec John, Joker Greta et Argent

    Sislers-shorty-and-stub-1948-1960-b.jpg Sislers shorty et stub 1948 Jays-Sisler-with-Sisler-s-Queenie-in-her-older-age.jpg Jays Sisler with Sisler's Queenie
     Jay-Sisler-a-mit-seinen-Hunden.-Der-Grundstein-war-gelegt.jpgJay Sisler  Jay-Sisler-a-saut-a-la-corde-avec-Stub-et-Shorty-1954.jpgau saut à la corde  Jay-Sisler-a.jpg avec Stub et Shorty 1954

    Jay-Sisler--a-2-copie-1.jpg

     

    Petit garçon, Jay voulait conduire des traîneaux en Alaska. Il a appris au chien de chasse de son père et à quelques-uns des chiens bergers de la famille à le tirer autour du ranch un chariot. La carrière professionnelle de Jay comme un dresseur de chiens a commencé par accident. Alors qu’il travaillait avec les chevaux il eut le pied de l’un d’entre eux sur sa cheville qui se cassa. Durant sa convalescence il enseigna à ses deux jeunes chiots bergers quelques astuces.

     

    Il divisait chaque tâche en petits segments et donna des restes de pancake à ses chiens, des caresses, et aussi des flatteries pour enseigner aux chiots à l'équilibre sur les barres, se mettre debout sur la tête, sauter à la corde, marcher sur les pattes arrières, le jeu de la grenouille en sautillant sur leurs pattes arrières, et feindre une blessure à la jambe, parmi d'innombrables autres astuces. « Stub » et « Shorty » (le petit) étaient désireux de lui plaire. C'étaut le début de  l'éducation par le renforcement positif!

    Au fil des ans les chiens furent dressés. Jay disait, "En vérité si je n'avais pas eu de bons chiens quand j'ai commencé, je n'aurais probablement jamais su dresser des chiens. Je suis sûr que certains des chiens que j'ai formés depuis m'auraient découragée avant de commencer. "

     

    L’interview que Joy sa femme accorda avec sa fille Maggie à Andrea Scott reste surement le meilleur document pour essayer d’approcher Jay Sisler. La conclusion de Joy veut tour dire : «Jay était un être humain exceptionnel. Vous ne pouvez pas m'empêcher d'être fier de lui."

    Joy---Maggie-Sisler-2.jpgJoy et Maggie Sisler   Shorthorn cows  Sisler barnLa grange de la ferme

     

    Voir aussi : Jay Sisler et ses chiens : "Home movies"

    A suivre ... .HISTOIRE : Jay SISLER (1924 – 1995) (1/4)


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  • Les premiers éleveurs à inscrire au LOF des bergers australiens nés en France furent Madame Cochet, Madame Agnès Dumas ( du Domaine de la Camosciara ), Madame Brigitte Joly, Monsieur Hoorelbeke, Madame Levitte ( de la Hoopa Valley ), Madame Marie-Anne Bernard (de l'Orée des Charmois), Monsieur et Madame Mathilde Wallois ( des Chemins Cathares ), Madame Madeleine Gounon ( de l'Arc en Ciel après l'Ondée ).

    L'Orée des Charmois est donc un élevage qui a joué - et joue encore - un rôle important dans le développement des bergers australiens en France.

    Gringo--Sans-affixe--Oree-de-la-charmois.jpgMarie Anne BERNARD a eu son premier berger australien en 1991 ; GRINGO  (1er aussie inscrit au LOF, 1er champion de France, 1er aussie radiographié pour la HD et pour les TO en 1995). Son élevage de Seine et Marne a déménagé ensuite dans le Jura. GRINGO   est né le 4 juin 1991 de Gefion Starson duke-darwing et de  Cochet's Laika ; il a été champion de France et champion du Luxembourg. Gringo était coté "Elite B".

        

    Bittner's Blue banditUn des chiens célèbres des Bittner, BITTNER BLUE BANDIT, né le 3 avril 1995 Lean Freeland (USA) est mort en août 2009, à 14 ans et demi chez Marie Anne Bernard . C'était un male bleu Merle porteur rouge né de Indian Kellye of Starcross et de  Mistic Mountain bree's. En fait il a vécu sa jeunesse en Belgique avant de rejoindre l'élevage de Marie Anne BERNARD à l'âge adulte.Il a été champiobn de France en 2000 : "c'est un chien d'une remarquable intelligence, dominant, avec beaucoup de caractère ...... qu'il transmettait" (dixit MA Bernard). Il était coté "ELITE A" au sommet de sa race.

    528-1-Linsay-de-l-Oree-des-charmois.jpgGipsy" à quelques ascendants qui viennent de l'Orée des Charmois : NEW RED EDEN DE L'OREE DES CHARMOIS  (arrière grand mère du côté maternelle ) dont les parents étaient BITTNER BLUE BANDIT et LINSAY DE L'OREE DES CHARMOIS, le père de cette dernière étant GRINGO. On retrouve d'ailleurs ces trois là dans la lignée paternelle par "PIRATE OF THE MOON DES CHEMINS CATHARES" (arrière grand père paternel).

     


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  • Jack Hoxie and Fay Wray in “Wild Horse Stampede” 1926Dans le “The Wild Horse Stampede”, jeune éleveur Jack Tanner (Hoxie), qui est amoureux de Jessie Hayden (Fay Wray), met dans un corral d'un troupeau de chevaux sauvages. Bunk est un chien d’enclos Le troupeau est libéré par des méchants et Jessie risque d’être piétiné, mais Jack et Hoxie la sauve. Plus tard  Fay Wray deviendra célèbre grâce au film « King Kong » ; tout le monde se rappelle cette frêle jeune femme dans la main du monstre.

    Bunk, Hoxie et Fay Wray dans The Wild horse Stampede (1926)

     

    En 1927 Bunk apparaît dans "Rough and Ready", "The Western Whirlwind", "The Rambling Ranger", et  "The Fighting Three".

     

    En 1963, dans une interview Hoxie affirme à propos de Bunk “. C’était l’un des chiens les plus intelligents de l’industrie du cinéma américain. Il a été présent dans pratiquement tous mes films. Il serait monté avec moi sur le cheval quand je faisais de longues courses, il me sortait de la boue ”. Bert de Marc, le dresseur de Bunk était souvent le méchant dans les films d’Hoxie.

     

    Les talents de Bunk sont aussi présents dans des film où n’est pas Jack Hoxie. Il apparaît en 1928 dans "The Shepherd of the Hills"  et dans "The Little Shepherd of Kingdom". Dans “The Little Shepherd of Kingdom Come”, une des scènes nécessite qu’il coure autour d’une grande auge à eau pour empêcher un troupeau de moutons assoiffés  de s’en approcher car l’eau est empoisonné. Mal-heureusement ces deux derniers films muets auraient été perdus.

    Jack Hoxie acteur muet 1930

    A la fin des années 20, Jack Hoxie se tourna vers les rodéos et les spectacles. Au début des années 30, il fit une courte réapparition au cinéma, cette fois dans le parlant.

    En 1932, Bunk fit une courte apparition dans "Law and Lawless".  Bien que plusieurs films de Jack Hoxie peuvent encore se trouver en cassette VHS ou DVD. Dans cette scène on voit Bunk jouer avec la fille du propriétaire espagnol du ranch. Elle est courtisée par un cow-boy, joué par Hoxie qui vient aider les éleveurs qui subissent des vols de bétail. A chaque fois Hoxie arrive en scène, Bunk In his scene in Law and Lawless (1932), Bunk -copie-2Bunk l’accueille chaleureusement en remuant la queue. Le cow-boy s’approche d’elle avec en main un livre de vocabulaire espagnol pour se faire aider. Il s’assoit sur le banc à côté d’elle. Alors qu’il s’essaye à l’espagnol avec la jeune fille, le chien s’approche, prend le livre de vocabulaire dans sa gueule, il l’emmène près d’un grand poêle et le laisse tomber dedans.

    Trouble Busters en 1933 est le dernier film de Jack Hoxie mais Bunk n’en fera pas partie. Après Hoxie retrouve le rodéo et les spectacles dans les cirques. Bunk continuera à se produire avec lui.

    « Il a vécu jusqu’à l’âge de 18 ans et est mort lors d’un des spectacles » dit Hoxie « Les cow-boys l’ont enterré à Beaver Creak au Texas. En ma compagnie il a parcouru tous les Etats Unis mais aussi le Canada et le Mexique. »

     

    Liste des film ou “Bunk” apparaît :

    1924 – Ridgeway of Montana  
    1925 – The White Outlaw
    1925 – Hidden Loot  
    1926 – The Demon
    1926 – The Fighting Peacemaker  
    1926 – The Wild Horse Stampede  
    1926 – Red Hot Leather  
    1927 – Rough and Ready
    1927 – The Western Whirlwind
    1927 – The Rambling Ranger  
    1927 – The Fighting Three
    1928 – Shepherd of the Hills
    1928 – Little Shepherd of Kingdom
    1932 – Law and Lawless

    D’après « Herding on the web »


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  • La suite de "HISTOIRE : « Bunk » et le cinéma muet aux USA (1913 – 1927 ) (1/3)"

    Bunk w other movie dogs in LA Times 08-08-25 cropped2

    Bunk In his scene in Law and Lawless (1932), Bunk -copie-1Rapidement Bunk a retenu favorablement l’attention. Une photo du 19 juin 1924, dans le « Los Angeles Times » le présente tenant une liasse de lettre dans la gueule. Avec la légende : « Stars canines du monde du cinéma la première aura lieu à Germain les 23, 24 et 25 juin.  Deux d’entre eux sont « Omar » un grand danois arlequin montré par son propriétaire Norman Kerry et Bunk, un berger australien de Jack Hoxie. »  Le Los Angeles Time parle de Bunk le 8 août 1925 : « Le pays des chiens c’est ici » à propos de l’arrivée s’un chien berger belge, « Count Muro » qui avait été amené de Belgique aux USA pour paraître dans les films. Bunk est montré sur une photo accueillant le chien belge avec « les clés de l’élevage » pendant que les deux chiens bergers allemands du cinéma, Rex et Old Dutch les regardent. (Muro que l’on dirait aujourd’hui un « Tervuren », est décrit dans l’article comme venant du chenil du roi de Belgique, mais en réalité il avait été élevé par un officier de l’armée belge et son seul rapport avec la royauté était sa décoration comme chien militaire par le Roi Albert en 1918 ; on peut le voir dans une série en 1931 « Sign of the Wolf » sous le nom de “King the Wonder Dog.”

     

    In “The White Outlaw” (1925), Bunk was billed as RexEn 1925 Bunk apparaît dans  ”The White Outlaw” de Clifford Smith avec Marceline Day dans lequel Scout, le cheval d’Hoxie est sauvage, il est attrapé et dressé par Hoxie. Dans les publicités pour ce film  présente Scout et Bunk comme des vedettes de cinéma.

    « Hidden Loot », également en 1925 fait figurer Bunk en bonne place dans le scénario. Lorsque son maître est capturé par des coleurs alors qu’il trouve leur butin dans une cabane abandonnée, Bunk attrape le sac et saute par la fenêtre et va l’enterrer. Il retourne à la cabane où Hoxie est resté ligoté. Il creuse un passage  sous le mur de la cabane et libère Hoxie. Quand les voleurs reviennent Bunk les empêche de quitter la cabine pendant que Hoxie s’échappe. Plus tard les voleurs sont capturés et l’argent de leur butin est rendu au ranch. Dans ce film on retrouve avec Jack Hoxie, Olive Hasbrouck,  Edward Cecil, Jack Kenny, Buck Connors et Bert De Marc sous la direction de North Bradbury.

     

    En 1926 Bunk participera à quatre films : "The Demon", "The Fighting Peacemakr", "The Wild Horse Stampede, and "Red Hot Leather". Un journal écrit à propos de “The Fighting Peacemaker”  « Buck est un berger australien dont le jeu est plein de justesse et d’intelligence canine. Bunk et Scout sont inséparables».

     

    Florence TurnerMarceline Day

     Florence Turner et Marceline Day, 

    des actrices qui ont tourné avec Bunk


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  • Bunk - 1933 poster for movie Gold - crop1 A l’époque du cinéma muet, au milieu de la première décennie du siècle dernier donc bien avant « Rin Tin Tin » ou « Lassie » un chien est devenu une vedette de cinéma et cela a duré même au tout début du cinéma parlant. Ce chien était un berger australien nommé « Bunk », comparse de Jack Hoxie, le cow-boy et de son cheval appaloosa  « Scout ».


    Il est d’abord apparu dans un court-métrages en 1913 puis obteint son premier grand rôle en 1919. Durant les années 20, il travailla pour plusieurs studios de cinéma mais surtout à partir de 1923 pour les Studios Universals et cela jusqu’en 1927 il fut la vedette de westerns très populaires.

     

    Jack Hoxie eut l’idée de prendre un chien comme compagnon dans ses films. Il fit venir une chienne d’Australie, elle avait une portée et les chiots sont nés sur le bateau durant le voyage ; un seul arriva vivant à San Diego. Hoxie déclara dans une interview en 1963 : « Les marins prirent grand soin du chiot et le l’apportèrent aux studios Universal. Je pris le chien et je lui ai trouvé un bon dresseur. Ce chien était ce bon vieux Bunk ». On l’appelait aussi « Bunkie » ou encore « Bunky Bean ».

     

    Bunk an Australian Shepherd from Australia is featured in s Jack Hoxie avec ses amis du cinéma et "Bunk"

    Bunk in a scene from “Rough and Ready” (1927) et Bert dOn ne sait pas ce qui a amené Jack Hoxie à faire venir un chien d’Australie plutôt qu’en acheter un localement. Peut-être était-ce parce que ces chiens lui étaient familiers quand il était jeune en Idaho où on parle déjà en 1905 d’un chien dans une foire exposition. Les bergers australiens avaient déjà une longue histoire en Californie puisque les premières importations dataient des années 1850. Un des premiers réalisateurs, McGowan qui fit tourner Hoxie était australien. Un article du Daily New Standards de Uniontown (Pennsylvanie) en 1930 avance que « Buk » était un cadeau de Snowy Baker, un millionnaire du bétail, roi de la pampa australienne. En fait Reginald « Snowy » Baker n’était pas un roi de la pampa mais un athlète, manager de boxe et acteur de cinéma venu à Hollywood en 1920. Il apparaît que cette histoire avait été quelque peu embelli par les gens de la communication des studios. On peut aussi imaginer que Baker ou  McGowan avait des liens avec l’Australie.

    Bunk in “The Shepherd of the Hills” (1928)

    Le premier film où l’on vit Bunk fut « Ridgeway of Montana »  en mai 1924, un film de Clifford Smith (1924), avec Jack Hoxie, Olive Hasbrouck et Herbert Fortier. Un article du « Fresno Bee », quotidien du centre de la Californie du 14 juin 1924 : « L’attirance de l’aventure est en vedette dans le film avec Jack Hoxie au Strand Theater demain… Hoxie longtemps populaire pour son habilité à cheval, un pur produit de la formation des ranchs. En outre, il faut signaler que son propre chien, un berger australien. Bunk, c’est son nom,  joue de façon notable son premier rôle devant une caméra. » Le 27 juin 1924 le  Lebanon Daily News relate dans un court billet au sujet du film : « En plus il y a Bunk, le nouvel acteur chien à l’écran, un berger australien récemment arrivé aux Etats Unis… Ridgeway of Montana le montre à l’écran pour la première fois à l’âge de chiot. »

     

    Rapidement Bunk a retenu favorablement l’attention. Une photo du 19 juin 1924, dans le « Los Angeles Times » le présente tenant une liasse de lettre dans la gueule. Avec la légende : « Stars canines du monde du cinéma la première aura lieu à Germain les 23, 24 et 25 juin.  Deux d’entre eux sont « Omar » un grand danois arlequin montré par son propriétaire Norman Kerry et Bunk, un berger australien de Jack Hoxie. »  Le Los Angeles Time parle de Bunk le 8 août 1925 : « Le pays des chiens c’est ici » à propos de l’arrivée s’un chien berger belge, « Count Muro » qui avait été amené de Belgique aux USA pour paraître dans les films. Bunk est montré sur une photo accueillant le chien belge avec « les clés de l’élevage » pendant que les deux chiens bergers allemands du cinéma, Rex et Old Dutch les regardent. (Muro que l’on dirait aujourd’hui un « Tervuren », est décrit dans l’article comme venant du chenil du roi de Belgique, mais en réalité il avait été élevé par un officier de l’armée belge et son seul rapport avec la royauté était sa décoration comme chien militaire par le Roi Albert en 1918 ; on peut le voir dans une série en 1931 « Sign of the Wolf » sous le nom de “King the Wonder Dog.”

    A suivre


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  • Alta California DailyAlta California Daily

    Dans la revue 'Alta California' du 21 avril 1858 on pouvait lire : 'le navire Eli Whitney est récemment arrivé de Sidney avec à son bord deux douzaines de chiens de berger australien dont les précieux services serviront aux ovins dans certains ranchs du pays. Ils ont fait le voyage sans incident et ont débarqué en bon état. Le chien de berger australien est célèbre pour son courage, sa sagacité et son endurance. Il a de long poils bouclés, il est de taille moyenne et ressemble un peu au chien de Terre-Neuve. De merveilleuses histoires sont liées à la fidélité de ces chiens et leur intelligence est presque humaine'.
     Le San Joaquin républicain, journal également de Californie titrait le 24 septembre 1859 : Australian Sheperd dogs : 'Un certain nombre de ces créatures hirsutes et intelligentes sont récemment arrivées en provenance d'Australie pour garder les moutons dans les pays du Sud. Ils sont remarquablement obéissants, puissants et robustes, mais pas beau. Leur endurance et la fidélités dont ils font preuves font l'objet de nombreuses anecdotes'.

     Berger Espagnol (HS Randall 1856)Berger Espagnol (HS Randall 1856)

      Une autre importation est mentionnée dans l'Alta du 31 mars 1860 : 'Un gentilhomme de cette ville (San Francisco) a récemment importé un couple de chiens de berger de l'Australie. Ces chiens doivent être utilisés pour garder les moutons. Ils sont célébres pour leur force, leur docilité, leur courage, leur intelligence, et, comme l'élevage de moutons devient une grande entreprise en Californie, les services de ces animaux peuvent faire l'objet d'une réquisition générale.'

       Horlor 1873 Collies On Guard

    Horlor 1873 Collies On Guard

    La revue des Ressources de la Californie mentionne en 1869 : sur les gros ranchs, un berger est utilisé pour un millier de moutons. Il y a quelques chiens de berger dans l'état. Certains proviennent d'Australie et d'autres d'Ecosse'.

    En 1881 un article sur un naufrage sur la côte de l'Oregon (au nord de la Californie) rapporte qu'un chiot berger australien a été retrouvé vivant auprès des cadavres de l'équipage. Un berger australien est présenté dans une exposition canine dans l'Idaho en 1905.


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  • L'histoire des USA regorge d'informations concernant les moutons, les bergers et leurs chiens. Christophe Colomb lui-même vint dans le nouveau monde avec des moutons. Plus tard dans les années 1600 les Britanniques vinrent s'installer avec leur chiens de berger 'Dorset Blue Shags ', ' Smithfield Sheepdogs ' qui semblent être les vieux type de collies écossais et des ' Cumberland Sheepdogs ' qui s'apparentent plus au type Border.

     Les Espagnols figurent aussi parmi les immigrants de l'époque, eux aussi firent suivre leurs animaux familiers, notamment les moutons Mérinos et leur fantastique laine qui tinrent une place prépondérante sur le marché aux XVIème et XVIIème siècles. Ces espagnols étaient de fameux fermiers et avaient également de fabuleux chevaux.

    Chaque vague d'immigrants fit beaucoup pour l'importation de différentes races de chiens dans le nouveau monde. Les Ecossais apportèrent leur colley type Bearded, les Gallois le berger gris de Galles, typé également sur le Bearded. Les immigrants Irlandais vinrent avec le Glenwherry collie, un berger de type Border et les français avec des Bouviers des Flandres. Quant aux Germaniques ils immigrèrent avec leur berger ' Allemand ' ainsi que divers chiens de type Spitz. Cependant les plus connus étaient bien entendu les bergers Anglais, appelés Colley de ferme en Amérique, de plus il ne manque pas de partisans pour affirmer que l'Old English Sheepdog est l'un des principaux ancêtres de l'Australian Shepherd


    Chaque région et communauté, établie et développa un type de chien de berger selon ses besoins propres. Ils appelaient chaque variété d'un nom spécifique, comme : Berger Espagnol, Bobtail, Berger de Californie, Berger Bleu du Nouveau Mexique.

    Aussi on peut s'interroger sur le nom de notre Aussie, car d'après les histoires et les photographies retrouvées, ce chien était présent sous une apparence relativement proche de celle que nous lui connaissons aujourd'hui, dans tout le Nord de l'Amérique et spécialement dans l'Ouest, alors comment en vint-on à l'appeler : Berger Australien ?


    D'où vinrent-ils ? Furent-ils issus de nombreux mélanges de race de type britannique ou vinrent-ils avec les immigrants basques qui arrivèrent sur le sol américain via l'Australie ?


    Sont-ils issus de ces petits bergers Basques ou sont-ils un mélange de l'ensemble ?

    La vérité sur les origines de l'Aussie est probablement à mi-chemin de toutes ces hypothèses.

    C
    omme nombres d'américains, l'Aussie est l'aboutissement un incroyable mélange. A différents moments de son histoire récente il fut envisagé de changer son nom de Berger Australien en Berger Américain, car après tout c'est sur ce continent qu'il fut connu, apprécié et développé.


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  • Jay Sisler, éleveur originaire de l'Idaho (USA) acquis en 1939 son premier chien "bleu". 

    SISLER'S KENO (né en 1945) et sa première chienne SISLER'S BLUE (Starr) sont nés en 1946.  Ces deux chiens produisirent SISLER'S SHORTY et SISLER'S STUB en 1948.

    C'est aux alentours des années 50 qu'il  rendit le bergers australiens célèbrent dans tous les Etats Unis lors de démonstrations lors des rodéos.

    Ses chiens sont aussi apparus dans plusieurs films, notamment " Stub, the World's Greatest Cow Dog" (1956) et "Run Appaloosa Run" (1966) des studios Disney.

    Mais je reviendrai plus tard sur Jay, sa vie et son oeuvre au service des bergers australiens. Aujourd'hui je vous présente les deux seules vidéos que j'ai trouvé sur lui et ses chiens.


    Partie 1 Partie 2


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