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C'était peut être les vacances scolaires pour certains, enfin ils appellent cela des "classes de mer" ; mais pour moi : assis, couché, debout, pas bougé, au pied, rappel... Morgan et Annick m'ont fait réviser toute la gamme au milieu de tous ces enfants avec qui je serai bien allé jouer avec eux.
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La première femelle des Sisler a été la propriété de son frère, Gene. Elle a été achetée au sein d’une portée lors d’une foire locale aux bétails, elle arriva au ranch Sisler au début de l’année 1947. Elle n’avait pas de pedigree connu. Selon les pedigree on la trouve comme « Old Blue », « Blue Starr », ou simplement "Blue". Son nom ne laisse aucun doute sur sa couleur !
De l’accouplement de Keno et de Blue vont naître deux chiens merle bleu foncé : Shorty et Stub (1948/1960). Ces deux-là ont terriblement impressionnés les fans de rodéo avec leurs tours et facéties.
Il y avait aussie une autre femelle qui appartenait à Gene : « Trixie ». Elle n’avait pas non plus de pedigree connu, si ce n’est peut-être « Blue Khan » parfois cité comme son père. A l’origine, elle a été donnée à Gene par Parr Norton qui vivait en Oregon en ce temps-là. Jay décrit Trixie comme «... bleu et noir, avec peu de blanc". Il continue en précisant que Gene et lui ont eu « plusieurs portées mais sans jamais les enregistrer. Il n’y avait pas de registre à cette époque ».
Mme Juanita Ely est aussi une des pionnières de la race qui acquit son premier Aussie vers 1920. Quand elle importa des moutons d'Australie, le cheptel était accompagné d'un petit chien bleu. Elle acquit par la suite « Ely's Blue » auprès de Gene Sisler, le frère de Jay. Cette chienne sera à la base de la production : Flintridge et Wood.
Un autre chien Sisler, bien que n'étant pas élevés par Jay, a également produit une autre lignée de chiens d'exposition connu. Un chien bleu et blanc, qui s’appellera plus tard « John », errant et adopté un des voisins de Sisler, David Robinson. Ce mâle donné à Jay, a rejoint les haras Dr. Weldon T. Heard de Wheat Ridge, Colorado. Croisé avec « Heard's Chili of Flintridge », « John » donnera la grande « Wildhagen's Thistle of Flintridge », née le 10 juin 1971. Taylor's Bue
Une autre grande lignée femelle commença par le croisement de « Sister's Shorty » et d’une des femelles bleues de Fletcher Wood : « Wood's Little Blue ». Le produit fût notamment « Sisler's Joker ». « Joker » a à son tour engendré un mâle bleu « Danny Dandy » dont la fille, « Taylor Buena» a produit une lignée incomparable de chiens de travail pour Joe Taylor de Moab, Utah. On y trouve « Hartnagle's Hud » et « Homer's Jill ».
Quand on parle d’un grand chien, on pense à sa descendance Par la fille de Buena, il y a eu : « Wilcox's Cindy », appartenant à Larry Wilcox de Alamosa, Colorado et aussi les chiens de Hank Weiscamp, deux petites-filles nommées : « Martin's Adobe Susie » et « Martin's Adobe Gypsy » ; et aussi un grand chien « Ch. lacovetta's Buck ». « Gipsy » la lignée championne dans le Nord-Ouest de Harold May et « Susie » contribua dans l’Oklahoma à la lignée Mansker's (Lamar's) Turk.
Fletcher Wood de Morrison, Colorado a utilisé « Sisler's Shorty » pour créer avec succès une autre grande lignée de chiens débutant par « Wood's Jay » (1950/1964). On retrouve dans cette lignée une multitude de grands chiens : « Little Bonnie », « Wood's Stubby » (1964/1974), « Nettersheim's Twinkle » et « Piz's Joseph », un « red » avec comme descendants : « Calico Chief Red Cloud », et « Jones Reddy Teddy ».
Mais revenons-en à Jay, il obtint son premier emploi en 1949, quand un manager lui a offrit 10 $ pour montrer lors d’un rodéo à Star dans le sud-ouest de l’Idaho. Cela a lancé sa carrière de rodéo et lui a ouvert la porte du monde du show business. Outre les représentations dans les plus grandes arènes des Etats-Unis et du Canada, il partit en tournée avec Roy Rogers et fit le « Ed Sullivan Show » à la télévision. Ses chiens ont été les vedettes de plusieurs films de Walt Disney : « Shorty » dans « Cow Dog » (1956); « Silver » dans « Run Appaloosa Run » (1967); et Stub dans« Stub : Best Cow Dog in the West » (1973) et aussi « Queen » dite Quennie, l'exercice de leurs tours remarquables. Les acteurs de ces films ; Roy Rogers, Tom Mix, Gene Autry, Clint Walker, Yul Brynner ne pouvaient plus se passer des aussie par la suite. Cela durera jusqu’en 1972.
En 1959, Jay acheta la propriété de 300 acres, 297 pour être précis, 175 acres étaient irrigués et la plus grande partie classifiés comme bio. Il y avait travaillé quand il était adolescent. Il paya sa terre avec les bénéfices retirés de ses spectacles de rodéo. de réussi. il dit « que c’était un ranch acheté par les chiens." Il surplombant la vallée de la rivière Payette au sud-ouest de l’Idaho. Sa vue préférée était Freezeout Hill. Sisler a commencé avec seulement 20 vaches « Shorthorn » enregistré dans les années 1950. Ils ont finalement irait de 100 têtes de bovins « crossbred ».
Jay rencontra sa future femme Joy en 1978 à Emmett (Idaho. Ils avaient un intérêt commun pour l’élevage. Il quitta l’école à 16 ans pour aider son père à la ferme. Il se maria avec Joy dont plus tard il eut une fille Maggie.
Après la mort accidentel de Jay le 8 juillet 1995 à l’âge de 69 ans, Joy, sa veuve et Maggie sa fille continuent l’exploitation des terres avec plus de foin, de bétail et de chevaux.
Comme le précisaient Maggie Sisler en 2004 : "Notre but n'avait jamais été d'être classé bio ou développement durable, Nous nous sommes simplement dirigés dans les voies que nous avons senties comme étant les meilleures pour la santé des animaux et de la terre pour la production à long terme et préserver l'intégrité historique du ranch » (« Idaho Organic Alliance Newsletter »)
Les standards - les fondements de la race – étaient déjà établis, et le moderne berger australien a été développé à partir d’eux. Les producteurs les plus influents d'Australiens d'aujourd'hui ont été à l’époque « Sisler’s Shorty », « Wood’s Jay », « George's Red Rustler », « Windhaven's Thistle » et « Hartnagle's Fritzie Taylor ». Ils ont produit de nombreux chiens et des femelles superbes, qui, à leur tour ont jeté les bases pour les nombreuses lignées modernes tant en Amérique du Nord qu’en Europe.
Jay est décédé en 1995, mais sa façon extraordinaire de se conduire avec les animaux continuera à inspirer les générations à venir.
«Jay était un être humain exceptionnel » déclare Joy, sa femme en 2006, 11 ans après sa mort ; Personne ne peut m'empêcher d'être fier de lui. »
Sources : Jeanne Joy Hartnagle-Taylor, de la famille Hartnagle-Las Rocosa, Andrea Scott
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A la sortie du "Casino" de Bénodet la prudence est de mise. Avant de traverser sur le passage pour piétons, Gipsy et Maiwenn regardent si une voiture arrive. Bonne éducation. Bientôt elles feront du vélo ensemble... avec casque.
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Le vieillissement de nos animaux de compagnie peut engendrer des maladies inconnues ou de nouveaux besoins. Au Japon, un important business s’est développé autour des animaux du troisième âge. Le marché s’évalue à 12 milliards d’euros. Reportage à Tokyo.
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Pour le Berger Australien :
Un petit rappel ce n'est qu'une estimation à relativiser, il y a des petits et des grands modèles, des chiens minces ou rappus... Palper votre chien et vous saurez s'il est bien.
POIDS FEMELLE MALE Minimum 18.7 kg 25.5 kg Maximum 26.7 kg 34.5 kg TAILLE FEMELLE MALE Minimum 46 cm 51 cm Maximum 53 cm 58 cm
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Trouvé sur le forum du CFBA dans la rubrique "Les bêtises de vos aussies" : " Pris en flag de grignotage... (petite...)" ... "Un peu plus tard elle a reussi à prendre une biere et l'a décapsulé et bien entendu goutée"
Le nom de la coupable : "Eden breizh des légendes de Sumeriaco"
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Uggie, le chien de "The Artist", héros d'un spot de publicité pour la Nintendo 3DS Vidéo Aanil sélectionnée dans Pub
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Le cours dans le centre de Quimper méritent un détour par les Halles et surtout.... par l'excellente crêperie ! Vive le pays Glazik !
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Voilà après deux mois de travail un des résultats de Gipsy (avec Maiwenn) et de Grizzly (avec Sylvain), Morgan la prof est visiblement satisfaite de ses élèves !!
Vidéo tounée au Vallon Saint-Laurent à Quimper par "Autour des chiens 29"
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Précédemment :
HISTOIRE : Jay SISLER (1924 – 1995) (1/4)
Voir aussi : Jay Sisler et ses chiens : "Home movies"
Sa philosophie : ne jamais forcer un chien à faire quelque chose mais au contraire le persuader de faire ce qu’on lui demande de façon volontaire. Ainsi pour apprendre un chien de se tenir debout sur ses pattes, il ne faut pas le soulever dans cette position, mais plutôt le cajoler dans la position. Il faut prendre le temps nécessaire pour enseigner au chiot avec douceur. Si vous poussez un chien vers quelque chose qu'il ne peut pas faire ou comprendre, il se décourage et ne sera plus capable de faire ce qu'on attend de lui. C’était un véritable précurseur dans l’éducation des chiens.
Joy, son épouse, faisait des petits pains tous les matins, Jay les fourrait dans ses poches pour les donner en récompense à ses chiens. Quand ils réussissaient ce qu’il souhaitait il les flattait avec des mots. Dans un éclat de rire, Joy précise : « Il n’y avait pas de gaspillage de crêpes ici (au ranch) ».
Quand un chien n’y arrivait vraiment pas, il abandonnait pendant un ou deux mois avant de recommencer. Sisler avait remarqué qu’après ce genre de pose, souvent le chien réussissait du premier coup. Il disait toujours que cela ne pouvait aller que de mieux en mieux. Il parlait beaucoup aux chiens avec ses mains et aussi son corps.
Dans les pédigrées officiels on trouve beaucoup de chiens descendant des chiens de Jay, lui n’en fit jamais enregistrer un. « D’une certain façon il était fier de ça. »
On considère Jay comme l’initiateur de la race, il a élevé quelques chiens mais ne s’est jamais considéré comme un véritable éleveur. « Son chien préféré était Shorrty ». Jay donnait ses vieux chiens a des amis, il n’a jamais eu un chien de plus de 12 ans.
Sa fille se rappelle « Il était très exigeant mais sa sévérité était compensée par sa douceur. » Quand Sisler partait en voyage, il était accompagné de ses chiots. Il commençait en décembre à Denver et parcourait le pays jusqu’aux mois d’été. Pour ses premières représentations il gagnait 10 dollars ; plus tard il en gagnait 150 ce qui était beaucoup d’argent pour l’époque. Il a parcouru plus de 750.000 miles pour ses spectacles, il fabriquait lui-même son équipement pour ses représentations. Son frère aîné Gene l’accompagnait souvent et prenait part aux spectacles et rodéos. Ils allèrent même jusqu’à Cuba.
Sisler était très proche de sa terre. Il appréciait avant tout ses amis et ses voisins. Il s’était également fait des amis dans le monde du spectacle lors de ses tournées comme au Calgary Stampede (Canada), à la foire mondiale de Seattle, au Madison Square Garden ou encore en faisant des films. “Run Appaloosa Run” et The “Best Cow Dog in the West” sont sans conteste ses meilleurs films. Une des scènes fameuses montre les chiens de Sisler qui attrapent le bas du pantalon de l’acteur Sam Pickens qui essaye de s’échapper en grimpant à un arbre. Le favori de Jay était « The Best Cow Dog » qui lui avait laissé plein de bons souvenirs.
Sisler avait aussi un lévrier dont l’avantage était de sauter haut. Il essaya aussi avec le Border Collie, mais de loin il préférait ses bergers australiens. Sa femme Joy explique qu’il entraînait ses chiens 10 à 15 minutes trois fois par jour. Il ne leur apprenait qu’une seule chose à la fois pour ne pas les perturber. Il aimait que ses chiens le regardent dans les yeux. Il commençait pat les habituer à s’assoir face à lui et à se concentrer sur lui, les yeux dans les yeux. Il ne forçait jamais ses chiens à faire quelque chose, il les amenait à faire d’eux-mêmes ce qu’il souhaitait.
Comme le raconte Jay Sisler lui-même dans une lettre à Jan Haddle Davis en 1975 : «J'ai eu mon premier chien bleu aux alentours de 1939, mais Keno a été le premier chien de qualité que j’ai jamais possédé et il a été le premier de ma bonne lignée de chiens."
C’est en 1944 ou 45 que Jay acquit Keno. Il est resté avec Jay jusqu'à la mort du chien aux environs de 1954. Pendant ce temps, Jay a élevé Blue Star de qui naîtra la légendaire "Shorty Sisler" (1948/1959). D’où venait-il ? Jay précise, "Il m'a été donnée par Myron Whitely, aujourd'hui décédé. On m'a dit que le père de Keno était un chien bleu. Il était assez dur à décrire du point de vue couleur. Il faisait trop sombre pour être juste brun et il avait également eu un manteau rouge. Il n’était pas merle. »
A suivre ....
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Les chiens ne voient qu’en noir et blanc, mieux que nous. Des idées fausses sur la vision canine, qui reste assez surprenante par sa médiocrité, mais qui ne doit pas être prise indépendamment des autres sens de l’animal formant un ensemble générateur de sensations.
La vision du chien se différencie de celle de l’homme par quatre caractéristiques principales :
1 - Couleurs : Contrairement à ce qu’on croyait il n’y a pas si longtemps, le chien ne voit pas en noir et blanc, mais son spectre de vision est beaucoup plus étroit que le nôtre. En gros il se limite au jaune et au bleu (deux couleurs complémentaires) pour un résultat qui est plus proche d’une vision monochromatique que d’une vision colorée.
2 Son acuité visuelle est sensiblement plus faible que celle de l’homme (6 pour 20 en échelle de grandeur), mais sa vision nocturne est nettement supérieure (5 fois moins de lumière suffit pour qu’il se dirige sans effort dans un milieu accidenté). Dans la pratique, un ciel étoilé, mais sans lune, lui permet de distinguer nettement une proie mouvante comme le fait son ancêtre le loup, reconnu pour son aptitude à la chasse nocturne. Cette particularité, commune avec le chat, est due à une pellicule fluorescente (tapetum lucidum) qui recouvre le fond de la rétine et qui joue le rôle d’amplificateur de lumière. Cette pellicule provoque l’aspect « yeux fluorescents » des chiens, la nuit venue. De plus, le chien est presbyte et distingue mal les détails à moins de 25 cm.
3 Le champ de vision est, lui, plus important que le nôtre (ceci est à relativiser avec la race du chien) à cause de la position de ses yeux plus latérale que la nôtre. Mais la zone de coïncidence (zone de vision naturelle du relief) est ainsi plus faible.
4 Sa fréquence de vision est beaucoup plus élevée que la nôtre. C’est plus difficile à expliquer. Disons que nous voyons un maximum de 16 images par seconde (fréquence début du cinéma amateur quand les mouvements paraissaient saccadés). A 24 images par seconde (25 pour la télévision) nous percevons les images comme un mouvement continu, sans les séparer les unes des autres. En augmentant la fréquence de vision, au cinéma par exemple, on tourne à 50 images par seconde pour obtenir, à la projection, un ralenti. On décompose nettement mieux les mouvements sur ces fameux « ralentis » cinématographiques qui correspondent à une vision canine. Conséquence : un chien est sensible à un mouvement humain à 1,5 km alors qu’il ne distinguera rien d’un objet immobile à 20 m. Il verra de la télévision une série d’images saccadées sans lien entre elles. Pas téléphage, le chien... Cette fréquence élevée donne au chien un temps de réaction plus rapide que le nôtre.
En conclusion, le chien voit moins bien avec son œil (en acuité et en couleur, pas en vitesse ni en champ) mais, comme nous l’avons dit les semaines précédentes, on ne voit pas avec son seul œil mais, aussi et surtout, avec son cerveau. Imaginons que l’on parle, à propos du chien, de perception au lieu de vision. Le chien entend beaucoup mieux que nous (avec une bande passante supérieure), sent incomparablement mieux (avec une palette d’odeurs cent fois plus étendue) et on peut même imaginer un autre sens que nous aurions entièrement perdu (on comprend mal comment ces animaux, déportés à plus de cent kilomètres, retrouvent leur niche). Avec ces trois sens, au moins, le chien crée une sorte de carte instantanée de son environnement qui lui permet de se diriger en toutes circonstances, de chasser efficacement pour se nourrir, de prévoir les dangers, bref d’évoluer aisément dans le monde qui l’entoure. La vision humaine n’est plus combinée avec d’autres sens parce que nous l’avons isolée, pensant ainsi que l’œil fonctionnait comme un instrument optique. Nos perceptions de l’environnement sont aujourd’hui presque exclusivement visuelles. Il n’en va pas de même dans le monde animal, combinant différents sens pour créer une représentation de son biotope qui, si l’on en croit ses facultés à survivre, vaut bien la nôtre.
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